COMPOSITEURS
répertoire, création, solistes
108 concerts, 458 œuvres de 128 compositeurs ont été programmées, 21 compositeurs joués plus de 5 fois représentent 266 d'entre elles soit 58 %. 107 compositeurs joués moins de cinq fois montrent l'éclectisme des programmes de Walther Straram.
Le grand répertoire :
On est surpris de la présence de 
Bach 
et 
Haendel 
parmi ces compositeurs, présence surprenante pour un orchestre à vocation symphonique. Il était alors courant de jouer la musique baroque avec un orchestre symphonique. Ceci peut aussi s'expliquer en partie par le fait que ces valeurs sûres donnaient à Straram l'occasion de programmer les solistes de son orchestre et de rassurer son public. A cette époque du "retour à Bach", Straram était également très ouvert à la musique plus ancienne : il avait souscrit à l'édition de l'Œuvre intégrale de 
Monteverdi 
sous la direction de son ami Francesco 
Malipiero. Il dirigera   la Sonata sopra Sancta Maria (10 mars 1927) et des transcriptions du VIIème livre de Madrigaux par 
Malipiero 
(20 mars 1933). Le musicologue et chef d'orchestre Félix Raugel, qui joua un rôle important dans la restauration de la musique ancienne, correspondait avec Straram. Il avait mis au point la partition de 
Didon Enée de Purcell pour une série de représentations données à la Petite Scène du 24 mars au 3 avril 1927 (mise en scène de Xavier de Courville avec Claire Croiza dans le rôle de Didon). Il demanda à Straram de réaliser l'Ouverture à 4 parties.  
Mozart 
(les six dernières symphonies), 
Beethoven 
(ni la 3ème ni la 9ème !), 
Haydn, 
Brahms(2ème et 3ème), 
Schumann 
(les 4), 
Mendelssohn 
(L'Italienne, Le Songe d'une nuit d'été) ont les faveurs du maestro qui sait que c'est avec ces compositeurs que l'on forge la sonorité homogène d'un orchestre. Dès lors, la formation peut trouver sa spécificité dans un "son français" soucieux du timbre et de l'équilibre entre les pupitres solistes. En revanche, on peut aussi s'étonner que 
Berlioz 
ne soit pas plus représenté (6 fois) avec une unique exécution de la 
Symphonie fantastique, ou 
Franck 
(2 fois), chevaux de bataille de bien des chefs et des formations symphoniques parisiennes. Il faut y voir la volonté de Straram de se démarquer des programmes des autres associations et de sortir des sentiers battus. Il est vrai que l'affranchissement des contraintes financières permettait une programmation plus audacieuse. 
Wagner 
est également présent mais réduit à l'Ouverture des 
Maîtres Chanteurs (sauf le 1er mai 1930), l'Ouverture de 
Tannhäuser et le léger 
Siegfried-Idyll. Pour Straram, pèlerin de Bayreuth, Wagner se chante. Il en a fait l'expérience en assistant Alfred Cortot en 1902. Du reste, il possède dans sa bibliothèque toutes les réductions chant/piano de ses opéras. C'est Straram qui organise le Festival Wagner en juin 1929 au TCE par les musiciens du Festival de Bayreuth au cours duquel fut jouée (deux fois) la 
Tétralogie 
et qui eut un grand succès. Enfin, Toscanini dirigera à deux reprises l'Orchestre Straram dans un programme Wagner composé d'extraits de 
Lohengrin, Parsifal, Siegfried, Le Crépuscule des dieux, Tristan, Les Maîtres Chanteurs (17/18 octobre 1933), un mois avant la mort de Straram. 
Debussy 
et 
Ravel 
sont évidemment très bien servis. Il n'y a pas trace de correspondance 
[1] entre ces deux compositeurs et Straram, mais on imagine les conversations entre Caplet, ami de Debussy, et Straram. Par ailleurs, il y eut immanquablement des relations amicales et artistiques entre Ravel et le créateur du 
Boléro 
le 22 novembre 1928, Boléro repris en concert le 2 avril 1931. Ravel a dû plusieurs fois écouter ses œuvres sous la baguette de Straram et on peut regretter l'absence de son témoignage. 
Roussel 
n'est pas en reste et on imagine bien tout ce qui pouvait lier les deux hommes sur le plan artistique comme sur le plan humain. Cette fois, on dispose d'une correspondance qui montre l'estime de Roussel pour Straram et son orchestre lesquels participeront aux festivités marquant le soixantième anniversaire du compositeur avec un concert entièrement consacré à ses œuvres le 11 avril 1929. Straram donna en création le 
Concert op. 34 que Roussel lui dédia ainsi que la 
Petite suite op. 39 dans sa version partielle puis complète. Il enregistre 
Le Festin de l'araignée en mars 1930. Florent 
Schmitt 
est également bien représenté. Son éclatant 
Psaume XLVII est joué à quatre reprises et c'est le compositeur lui-même qui dirige et enregistre sa 
Tragédie de Salomé à la tête de l'Orchestre Straram. Straram donne également  en création (30/04/1930) la 
3ème Suite 
de Salammbô avec chœur que Schmitt lui dédie.  
Stravinski, 
Honegger 
se trouvèrent à la direction de l'Orchestre Straram : c'est, là aussi, une marque d'estime réciproque dont l'un et l'autre ont témoigné à plusieurs reprises. Straram avait rencontré Richard 
Strauss 
à Munich au début de sa carrière. Il a dirigé une représentation privée de 
Salomé 
en 1907. Outre des exécutions de 
Burlesque, de 
Till l'espiègle, Don Quichotte, Ainsi parla Zarathoustra, il faut noter le gala du 22 octobre 1930 au TCE au cours duquel Strauss dirige lui-même 
Don Juan, Ainsi parlait Zarathoustra, Mort et Transfiguration. Enfin, n'oublions pas la programmation régulière et l'enregistrement de la musique de scène du 
Bourgeois gentilhomme. 
Prokofiev, enfin, occupe une part non négligeable quand on sait l'orchestre imposant que réclament la complexe 
Symphonie n° 2 et surtout la 
Suite Scythe. 
  
  
[1]  
Si je m'en rapporte à RAVEL Maurice, 
L'Intégrale, Correspondance (1895-1937) écrits et entretiens, Paris, Le Passeur, 2018 et DEBUSSY Claude, 
Correspondance (1872-1918) édition établie par François Lesure et Denis Herlin, NRF Gallimard, 2005.  
Les créations :
Ce qui frappe avant tout les observateurs, c'est la diversité de la programmation et tout particulièrement l'ouverture à la musique nouvelle qui faisait écrire à Albert Roussel au lendemain de la mort de Straram  :  "Il a été de tous nos chefs d'orchestre, celui qui a agi le plus efficacement en faveur de la musique moderne, de la jeune musique française. Combien de nos plus récents compositeurs lui doivent d'avoir pu entendre des partitions qui n'auraient jamais été exécutées !". Sur 458 œuvres 98 sont des créations soit 21 %. Évidemment, il faudrait croiser les programmes de ces saisons avec ceux des  
concerts pour avoir une plus juste appréciation de cette ouverture. Hélas, ceci n'est guère possible pour le moment tant que nous ne disposons pas d'informations tout à fait exhaustives sur les concerts. Pour apprécier l'effort de Straram en faveur de la nouvelle musique en rapport avec les autres institutions parisiennes, j'emprunte au livre de Roger 
Nichols le tableau suivant concernant la saison 1927-1928 :  
| Orchestre | Chef | Concerts | Créations | 
|---|---|---|---|
| Conservatoire | Gaubert | 41 | 1 | 
| Colonne | Pierné | 44 | 22 | 
| Lamoureux | Paray | 49 | 11 | 
| Pasdeloup | Rhené-Baton / Wolff | 54 | 28 | 
| STRARAM | STRARAM | 16 | 13 | 
| Koussevitzky | Koussevitzsky | 4 | 12 | 
Avec le recul, toutes les créations 
[1] (ou premières auditions parisiennes) ne revêtent évidemment pas la même importance, car il n'est pas de commune mesure entre créer une œuvre de Darius Milhaud du médiatisé Groupe des Six et les 
Siluetas d'un certain M. De Palau, illustre inconnu originaire de Valence. Soulignons au passage la part importante des compositeurs étrangers : le Suisse Conrad 
Beck très bien représenté, l'Anglais Lennox 
Berkeley (tous deux élèves de Nadia Boulanger à la fin des années 1920), les Italiens Alfredo  
Casella, 
Castelnuovo-Redesco, Mario   Labroca, Gian Francesco  Malipiero, Vittorio   Rieti, l'Argentin 
Juan Agustin Garcia   Estrada, les Roumains Stan  Golestan et 
Filip  Lazar, le Hongrois 
Tibor   Harsanyi, l'Allemand 
Paul  Hindemith, le Belge 
Joseph   Jongen, le Grec 
Dimitri   Levidis, le disciple de Busoni allemand d'origine espagnole 
Philipp   Jarnach, l'émigré russe à Paris 
Arthur  Lourié, les élèves de Roussel le Tchèque 
Bohuslav   Martinu et le Grec d'origine turque 
Petros   Petridis, les Espagnols nés à Valence 
M.   De Palau et 
Joaquin  Rodrigo, l'Américain 
Timothy   Spelman, les Polonais 
Karol  Szymanowski et 
Alexandre  Tansman lequel appartient à l'École de Paris avec 
Marcel   Mihalovici, Tibor   Harsanyi et le Russe 
Alexandre   Tcherepnine, le Brésilien  Villa-Lobos. Faut-il rappeler  
Stravinsky,   Prokofiev, de   Falla, et même le parisien Suisse  
Honegger 
plutôt que les autrichiens. 
Pour les 
Viennois, Straram a dirigé les premières auditions parisiennes du 
Concerto de chambre d'Alban Berg 
(2 février 1928), la 
Passacaille op. 1 (1er mai1923) et les Cinq Pièces op. 10 (21 mars 1929) d'Anton 
Webern, la 
Symphonie de chambre op. 9 
(24 avril 1923 et 20 mai 1928) et en seconde audition les  
Cinq Pièces op. 16 
de  
Schönberg. En effet, son ami André Caplet avait dirigé au TCE la première française de l'opus 16 les 22 et 23 avril 1922. Au chapitre germanique, il faut remarquer l'exécution de la 
Symphonie n° 4 de 
Mahler 
le 12 mai 1927 sous la direction de Straram et la première parisienne [2] de celle du  Chant de la terre le 27 mai 1929 avec l'Orchestre Straram sous la direction d'Oskar Fried. Dans une lettre non datée, Alma Mahler écrit à Straram : "La Vème était merveilleuse. Depuis le temps de Mahler je n'avais pas entendue (sic) les deux dernières pièces avec tel (sic) force - tel brio - tel (sic) grandeur. Je vous prie de dire à Mr Straram mes félicitations les plus sérieuses". Mais quand l'orchestre de Straram a-t-il joué la 
Vème de Mahler ? Mystère. En tout cas, il possédait les partitions de toutes les symphonies + 
Das lied von des Erde dans l'édition Universal. La page de titre de la 
VIIème  
 Symphonie porte la signature autographe "Walter Straram Paris 1919". 
Bien sûr les  compositeurs français occupent la place qui leur revient. J'ai déjà signalé les créations de ses amis 
Honegger (Le Dit des jeux du monde), 
Roussel 
(Petite suite op. 39), mais il faut mentionner aussi bien d'autres créations de Maurice 
Delage, Marcel 
Delannoy, Claude 
Delvincourt, Marcel 
Dupré,  Georges 
Hugon, Charles 
Koechlin, Sylvio 
Lazzari, Paul Le Flem, Georges 
Migot, Darius 
Milhaud, Marcel 
Mirouze, Jean 
Rivier, 
Roland-Manuel, Joseph 
Guy Ropartz, deux œuvres du grand pianiste mais aussi compositeur Robert 
Casadesus 
(3 Pièces pour orchestre, Concerto pour violon), voire une partition d'un compositeur occasionnel comme  Jacques Benoist-Mechin  
(Equateur), Avec le recul, les deux créations d'Olivier 
Messiaen prennent toute leur importance : Les 
Offrandes oubliées (19/02/1931) et l'Hymne au Saint-Sacrement (23/03/1933). Songeons qu'il s'agissait là des premières partitions orchestrales de Messiaen qui gardera une grande estime pour son interprète.
Soulignons aussi la part accordée aux œuvres de compositrices telles que Lili  
Boulanger (Première femme ayant reçu le Prix de Rome en 1913), Jeanne Leleu (Prix de Rome 1923), Simone  
Plé élève de son mari Georges Caussade, Henriette 
Puig-Roget (Premier Second Prix de Rome 1933) et Claude 
Arrieu qui, en 1929, n'a pas encore obtenu son prix de composition au Conservatoire (1932), Elsa  
Barraine  
(Prix de Rome 1929), Yvonne 
Desportes (Prix de Rome 1932) ces trois dernières élèves de Dukas. Elsa Barraine reconnaissait à la mort de Straram qu'il était : ...si bon et si dévoué à la Musique que sa perte est irréparable pour nous autres jeunes, aussi bien pour les joies artistiques qu'il nous donnait que par sa bienveillante amitié." 
Soulignons enfin l'accueil aux nouveaux Prix de Rome et aux élèves de la classe de composition de Paul Dukas lequel écrit à Straram le 25 décembre 1932 "... c'est l'un de ceux-ci, que vous connaissez bien mais qui est si timide, Julien  
Krein 
qui me prie d'intervenir auprès de vous pour lui réserver une petite place. Depuis que vous l'avez joué, il a fait des progrès énormes et quand on considère qu'il n'a encore que dix-neuf ans on peut tout espérer... Lui et  Messiaen, que vous avez, le premier, fait connaître également, sont à coup sûr mes élèves les plus doués bien que si différemment !"
Tout ceci souligne d'une part l'éclectisme des programmes sur le plan stylistique (de  Monteverdi à  Webern), d'autre part l'ouverture de Straram à la création internationale, l'accueil de jeunes talents masculins et féminins. Claude Delvincourt en témoignait encore le 14 novembre 1943   : " Son éclectisme qu'il poussait jusqu'au paradoxe, lui permettait de saisir l'aspect défendable de toutes les idées, de toutes les doctrines, de toutes les musiques, si extravagantes fussent-elles au premier abord ; et l'ingéniosité qu'il déployait au cours des répétitions pour faire ressortir et accepter ce qu'il y avait de plus valable dans une partition tenait souvent de la gageure." 
 
  
[1] J'ai gardé la mention "première audition" utilisée dans les programmes, mais il s'agit bien en réalité de “création” et non pas de première audition à Paris.
  
[2] Le 
Chant de la terre n'avait jamais été donné à Paris (Mahler et la France, 
Musical 
n° 9). Selon cette même source la 
Quatrième Symphonie n'avait été donnée à Paris que deux fois : par Joseph Lasalle (Salle Gaveau, avec le Tonkünstler de Munich, le 21 janvier 1911) et par Alfredo Casella (Trocadéro le 13 juin 1912).
LES SOLISTES :
Au fond assez peu d'invités, car Straram  disposait dans son orchestre d'instrumentistes tout à fait remarquables occupant des postes de premier pupitre à l'Opéra ou dans les autres associations parisiennes : les violonistes Marcel  Darrieux et Henry Merckel, l'altiste Maurice Vieux, le violoncelliste Auguste Cruque, le flûtiste Marcel Moyse, la harpiste Lily Laskine, etc. Voir sur ce sujet la page orchestre.  
Parmi les solistes invités extérieurs à l'orchestre, on relève les noms de :
 - Vladimir 
Horowitz dès le 6 mai 1926 qui joue le 
Premier Concerto de Liszt. Horowitz venait de faire ses débuts à Paris en donnant trois récitals les 12 février, 12 mars et 24 mars. Il revient le 6 mai pour cet unique concert avec orchestre auquel succèdent encore deux récitals le 30 mai et le 26 juin. Il reviendra en fin d'année jouer à nouveau avec orchestre le 
Premier Concerto de Tchaïkovski avec l'Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire sous la direction de Philippe Gaubert. Toscanini dirigera également son tout nouveau gendre dans le 
Troisième Concerto de Rachmaninov, le 20 avril 1934. Hors saisons, on note dans les concerts la présence de pianistes comme Magda 
Tagliafero 
(Ballade de Fauré , le 10 avril 1924), Robert 
Casadesus 
(Concerto n° 26 de Mozart, le 17 juin 1924) dont Straram crée aussi deux compositions, des apparitions de Jean 
Doyen 
(18/02/1928), Marcelle 
Meyer 
(Burlesque 
de Strauss et 
Variations symphoniques de Franck, le 7 décembre 1929), 
 - Zino 
Francescatti  
dont on a repéré la présence dans les pupitres des seconds violons (saison 1928) puis des premiers violons (saison 1929) venait d'entamer une carrière de soliste (1925). Il est accueilli comme tel qu'une seule fois pour jouer la Symphonie concertante de Mozart avec Maurice Vieux le 2 mai 1929. Notons aussi le violoniste Jacques 
Thibaud 
au festival d'Ostende, le 7 août 1933, dans la 
Symphonie espagnole de Lalo).
 - Maurice 
Maréchal (Épiphanie de Caplet le 8 juin 1925, 
Don Quichotte de Strauss le 28/04/1927, le 
Concerto pour violoncelle de Haydn le 16/04/1931... ) et Emmanuel 
Feuermann 
(Concerto 
de Jacques Ibert le 12/05/1927) sont alors des violoncellistes recherchés.
 - Ce qui paraît plus singulier, c'est la relative 
rareté des chanteurs, car il était très fréquent à l'époque de programmer des airs d'opéra dans un programme symphonique. En marge d'une œuvre récurrente comme le 
Requiem 
de Mozart où s'invitait l'inévitable Ganna Walska entourée de chanteurs plus ou moins connus de nos jours, les voix sont rares. Peut-on penser que Madame Walska exerçait un certain pouvoir sur Straram dans ce domaine ? Elle est très bien entourée dans le 
Pelléas et Mélisande du 20 juin 1933 qu'elle a financé ou lors de la reprise du 
Martyre de Saint-Sébastien de Debussy avec Suzanne 
Englebert, Yvonne 
Warrain, et la wagnérienne Marcelle 
Bunlet 
aussi régulièrement invitée pour le puissant 
Psaume  XLVII de Schmitt. Notez aussi la présence de Germaine 
Lubin 
pour deux créations de Timothy-Mather 
Spelman 
(30 avril 1931) et de Louis Fourestier (4 mai 1933), de Claire  
Croiza, de Ninon 
Vallin... Julia  
Nessy, élève de Straram, est la plus souvent programmée dans les concerts (5 fois) que nous avons recensés. Mais c'est (presque) tout !
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