BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE
Documents, Livres, Sitographie

« Il serait exagéré d'affirmer que Straram est totalement ignoré » (Gilles Demonet)

Jusqu'à ses quarante dernières années, on pouvait s'étonner du peu d'intérêt porté à Walther Straram et à son orchestre. Au temps de leur activité, de trop rares articles relatifs aux concerts, aux créations, aux enregistrements, ont parus dans la presse ou insérés dans des ouvrages collectifs (encyclopédies, dictionnaires...) ou encore d'un thème général (histoire de la musique, de la direction d'orchestre...), articles se limitant parfois à de simples notices. On peut partiellement l'expliquer par la personnalité de Straram, homme discret fuyant les entretiens et qui, bénéficiant d'un mécénat privé, n'a pas eu à remuer ciel et terre pour obtenir des subventions. On dirait aujourd'hui qu'il n'était pas un communiquant. Il faut également prendre en compte le caractère relativement éphémère de son activité laquelle a "décollé" à partir de 1923 pour s'achever dix ans plus tard. Les huit prestigieuses saisons de concerts (Gaveau, Pleyel puis Théâtre des Champs-Élysées) entamées en 1926 ont été trop tôt interrompues par la mort de Straram à 57 ans. L'hommage rendu le 20 novembre 1943 par la Revue Comœdia pour le dixième anniversaire de sa mort n'a pas relancé sa notoriété. La France avait alors d'autres soucis.  

Dans les années 1980, le nom de Walther Straram a commencé à apparaître. D'abord sur le web avec notamment l'excellent site Musica et Memoria. L'abbé Jean Chaubet y publiait en 1986 une excellente biographie de son cousin Walther, riche en détails et en statistiques. En 1998, Éric Straram, petit-fils de Walther, publiait à son tour sur ce même site un long article retraçant les liens étroits qui unissent la famille Straram au Théâtre des Champs-Élysées. Enfin, toujours à la même adresse, le producteur d'émissions radios Philippe Morin publiait à son tour une discographie exhaustive et richement documentée des enregistrements 78 tours de l'Orchestre Straram entre 1929 et 1931. Pour ma part, j'ai ouvert ce site straram.fr le 20 octobre 2009 actualisé jusqu'en 2016, puis republié fin 2022. En 2013, pour le centenaire du Théâtre des Champs-Élysées, était publié chez Verlac Éditions et 15. Montaigne un important volume Théâtre, comédie et studio des Champs-Élysées, Trois scènes et une formidable aventure dans lequel on trouve des articles consacrés à « Ganna Walska », « Les Années Walther Straram », « Enrich Straram ». En 2016, le musicologue et juriste Gilles Demonet présentait à la Sorbonne sa thèse aujourd'hui publiée sous forme d'un important ouvrage de 487 pages à partir du dépouillement du Fonds Straram déposé à la Bibliothèque nationale de France par Éric Straram entre 1995 et 2016. Enfin, un certain nombre de labels ont publié en CD les enregistrements de l'Orchestre Straram au premier rang desquels figure celui paru en 2007 chez Dante Lys à l'initiative de philippe Morin => discographie.

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DOCUMENTS


  •  La collection de Walther Straram, (manuscrits musicaux et lettres autographes de Claude Debussy, Bartók, Beck, Caplet, Cortot...) a fait l'objet d'une première vente aux enchères qui a eu lieu à Fontainebleau, le 29 octobre 1961, par Maître René Leux, Commissaire-priseur. Catalogue de la vente.
     
  •  ALDE, catalogue de la vente des Archives de Walther Straram par la Maison de ventes ALDE le 19 octobre 2009 par le commissaire-priseur Jérôme Delcamp  : manuscrits autographes, partitions annotées et dédicacées, souvenirs. Importante correspondance de compositeurs, d'artistes et du monde musical de l'entre-deux guerres. Collections de programmes de ballets, concerts, récitals, de 1890 à 1940 (France, États-Unis, Allemagne).
    Tous ces documents précisément présentés montrent la grande activité de Walther Straram et l'important réseau de relations qu'il entretenait avec les musiciens de son temps, compositeurs et instrumentistes. Hélas, j'imagine qu'il est difficile de se le procurer.


  •  BIBLIOTHEQUE NATIONALE de FRANCE, Le Département de la musique possède le fonds Straram : 37 boîtes réunies entre 1995 et 2016 sous la cote Vm Fonds 110 STR. Elle possède son Press-Books : cinq forts volumes comprenant la quasi-totalité des articles de presse, extraits de revue, d'annonces et de comptes rendus de concerts donnés sous la direction de Straram lui-même, ou par d'autres chefs, ainsi que les activités de W. S. et de son fils Enrich au Théâtre des Champs-Elysées sur la période 1926-1937. Voir catalogue général ici


LIVRES / PRESSE
 

Gilles Simonet a établi une importante bibliographie autour de Walther Straram. J'y renvoie l'internaute.  Pour ma part, je m'en tiendrai aux ouvrages suivants :


  • ASTRUC Gabriel, Le Pavillon des fantômes, souvenirs, Paris, Grasset, 1929, (rééd. Belfond, 1987).


  • COMOEDIA, 20 novembre 1943. "Le tombeau de Walther Straram" A l'occasion du dixième anniversaire de sa mort, la revue lui rend hommage avec des textes de Henri Busser, Alfred Cortot, Claude Delvincourt, Jacques Ibert, D. - E. Inghelbrecht, André Obey, Albert Roussel, Florent Schmitt, Jean-Louis Vaudoyer, Émile Vuillermoz.

  • COPPOLA Piero, Dix-sept ans de musique à Paris, 1922-1939 (Lausanne, 1944), éd. réimpression Alain Pâris (Paris et Genève, 1982).
    Chef d'orchestre italien (1888-1971), compositeur, Piero Coppola fut aussi directeur artistique pour la France de la Gramophone la "Voix de son maître". Il a enregistré de très nombreux 78 tours à la tête de différents orchestres. A l'occasion de l'attribution du Prix Candide en 1931, il s'est trouvé le rival de Straram qui remporta finalement le Prix avec l'enregistrement du
    Prélude à l'Après-midi d'un faune de Debussy. Cette même année, le 5 février, Straram avait donné en création la Symphonie de Coppola.

  • DEMONET Gilles, Les Concerts Straram (1926-1933), Une révolution dans la vie symphonique à Paris, Paris, Société française de musicologie, 2021, 487pages. Ouvrage de référence, certes, mais limité aux huit Saisons de concerts Straram. L'ouvrage comprend trois parties : 1 - Un projet de régénération de la vie symphonique parisienne, 2 - Programmer, un acte militant, 3 - Créer les meilleures conditions de l'exécution musicale. En annexes, les programmes des huit saisons des Concerts Straram (1926-1933), de nombreux documents et lettres. Voir la page Actualité et le site de la Société française de musicologie où l'on trouve 26 tableaux permettant notamment de comparer l'activité de l'Orchestre Straram face aux autres orchestres de la capitale, sa composition, la rémunération des musiciens, les recettes de la billetterie, etc. Un travail universitaire qui, au-delà de son intérêt pour Straram, dresse un excellent panorama de la vie des ensembles symphoniques de la capitale dans l'Entre-deux-guerres.

  • DUCHESNEAU Michel, L'Avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Liège, Mardaga, 1997.
     
  • DUMESNIL René, L'Envers de la musique, La Nouvelle édition, 1948, p. 131 à 133.
    Trois pages qui décrivent l'activité de Straram parmi les autres associations parisiennes : "Paris comptait en vérité trop d'orchestres symphoniques et, chose paradoxale, pas assez de salles de concerts : chaque samedi et chaque dimanche en effet, la Société des Concerts, Colonne, Lamoureux, Pasdeloup, l'Orchestre Symphonique de Paris (à la salle Pleyel), les Concerts Poulet (au théâtre Sarah-Bernhardt) les Concerts Dubruille à la salle Chopin, les Concerts du
    Journal,  rue de Richelieu, sollicitaient une clientèle qui, d'autre part, de plus en plus attirée par le sport et l'auto, ne montrait qu'un empressement réduit. Le mardi, deux fois par mois, la Société Philharmonique, le jeudi, Straram, et puis les séances de la Société d'Études Mozartiennes, les séances de la Société Bach à l'Étoile, les concerts de virtuose de musique de Chambre, les innombrables récitals... Il y avait pléthore."


  • DUMESNIL René, La musique en France entre les deux guerres, 1919-1939, Genêve - Paris - Montréal, Éditions du Milieu du monde, 1946.


  • EATON Quaintance, The Boston Opera Company, The Story of a Unique Musical Institution, Appleton-Century, New York, 1965. Livre de référence notamment pour l'activité d'André Caplet et de son chef assistant Straram cité 4 fois.


  •  GAVOTY Bernard, Alfred Cortot, Buchet / Chastel, 1977, rééd. 2012.
    Nombreuses précisions (p. 82 et sq.) sur le Festival Lyrique de mai-juin 1902 consacré à Wagner qui scella l'amitié entre Cortot et Straram. Curieusement, Gavoty évoque Straram en ces termes : "Quatre mois de travail méthodique, aux côtés du cher Risler et de Walther Straram, personnage mystérieux dont on ne sait rien, sinon qu'il est né à Londres, qu'il a, de très bonne heure, quitté le foyer paternel et gagné sa vie ici et là, comme violoniste d'orchestre. Straram est venu offrir sa collaboration à Cortot, qui a aussitôt agréé ce jeune musicien, du type bohème et enthousiaste, dont la passion pour son art légitime la vie extravagante" (p. 86). Cortot et Straram garderont des liens d'amitié. Au dos d'une photo de Cortot, celui-ci avait écrit "A Walter (sic) Straram, à mon meilleur ami".


  • GIROUD Vincent, Ganna Walska adresse 15 ou 16 avenue Montaigne, Paris, Chroniques des Champs-Élysées, avril 2023, 60 p. Unique contribution française à la vie romanesque de Ganna Walska (1887-1984) qui de près ou de loin régna sur le Théâtre des Champs-Élysées de 1922 à 1970.


  • HERLIN Denis et QUESNET Cécile (dir.), André Caplet compositeur et chef d'orchestre, Paris, Société française de musicologie, 2020. W. S. fut le chef assistant de Caplet à Boston et en 1917 donna la création des Inscriptions champêtres. Quelques lettres entre les deux musiciens témoignent de leur amitié et d'une admiration réciproque. Sur André Caplet, consulter le site que je lui ai consacré. Voir l'interview de Denis Herlin et Cécile Quesney ici


  • HUNEAU Denis, André Caplet (1878-1925) Debussyste indépendant, Musik-Edition Lucie Galland, 2007, 2 Vol. 
    Travail exemplaire sur Caplet chef d'orchestre. Plusieurs références à Straram notamment concernant le différent qui opposa les deux chefs en 1921 (p. 253 et sq.) qui n'a pu altérer la longue amitié entre les deux hommes.


  • LAURENT Linda avec la collaboration d'Andrée Tainsy, Jane Bathori et le Théâtre du Vieux-Colombier 1917-1919, Revue de Musicologie, T. 70e, n° 2 (1984), pp. 229-257.


  • LAVIGNAC Albert, DE LA LAURENCIE Lionel, Encyclopédie de la musique et Dictionnaire du Conservatoire, 2ème partie Technique -esthétique-pédagogie, tome VI. Delagrave, 1931.
    Le chapitre "La Société des concerts et les grandes associations symphoniques" a été rédigé par Albert Vernaelde, ancien professeur au Conservatoire et ancien secrétaire de la Société des Concerts. "Cet article, précise une note de bas de page, laissé inachevé par le regretté Vernaelde, a été complété par les soins de MM. Tracol, Bret, Straram et Kiesgen, que nous prions de vouloir trouver ici l'expression de tous nos remerciements." On peut donc supposer que le paragraphe (p. 3713-3714) consacré aux concerts organisés par Walther Straram a été écrit par Straram lui-même. Toutefois, W. S. répugnait, parait-il, à parler de lui-même et refusait les interviews. L'article se limite aux concerts donnés dans le cadre des saisons à Gaveau, Pleyel puis au TCE, soulignant la part attribuée à "nombre de compositions qui figuraient rarement sur les programmes ou qui, même, n'y figuraient pas. Citons des pièces de Monteverdi, de Purcell, des concertos de Vivaldi, de Bach (
    Concertos brandebourgeois), d'Haendel, de Mozart, de Boccherini, des Concerts de Rameau." Enfin, le paragraphe cite un grand nombre "parmi les auteurs appartenant aux jeunes écoles contemporaines" dont les œuvres parurent en première audition. 

  • MORIN Philippe, "Les années Walther Straram. Musique moderne internationale", in Théâtre, comédie et studio des Champs-Élysées, Trois scènes et une formidable aventure, Paris, Verlhac Éditions et 15. Montaigne, 2013, p. 195-199. Excellent article faisant la synthèse de l'activité de W. S. Iconographie intéressante avec une photo de Philippe Gaubert, Joséphine Baker et Walther Straram.

  • NICHOLS Roger, The Harlequin years : music in Paris, 1917-1929, Berkeley, University of California Press, 2003, p. 52
    Excellent survol de la vie musicale à Paris au cours de cette période.


  • PÂRIS Alain (sous la direction de), Dictionnaire des interprètes et de l'interprétation musicale depuis 1900, Robert Laffont, Bouquins, 2015, p. 922.
    Article général sur la vie et les créations de Straram.



  • PORCILE François, La Belle époque de la musique française. 1871-1940, paris, Fayard, p. 1999. Huit mentions de Straram notamment pour ses créations et une brève biographie pp. 162-163.


  • SERGENT Nathalie, "Ganna Walska Always room at the top", in Théâtre, comédie et studio des Champs-Élysées, Trois scènes et une formidable aventure, Paris, Verlhac Éditions et 15. Montaigne, 2013, p. 171. Article très intéressant sur la chanteuse et la propriétaire du Théâtre des Champs-Élysées. Voir Galerie.  Voir infra Ganna Walska, auteur


  • STRARAM Éric, Le Théâtre des Champs-Elysées, histoire croisée d'une institution et d'une famille. Paris : Société immobilière du Théâtre des Champs-Elysées, 1998, 53 p.
    Excellente étude mettant l'accent sur l'apport de Straram, notamment à partir de 1928, à la résurrection artistique du TCE : organisation, orientation, programmation, administration... Nombreux comptes rendus de presse. Voir sa reproduction sur le site 
    http://musimem.com/biographies.html.


  • STRARAM Éric, "Einrich Straram, le passeur",  in Le Théâtre, comédie et studio des Champs-Élysées, Trois scènes et une formidable aventure, Paris, Verlhac Éditions et 15. Montaigne, 2013, p. 201. Article de première main puisque écrit par le fils d'Einrich.


  •  THÉATRE DES CHAMPS-ELYSEES : Cinquante années de créations artistiques 1913-1963, préface Gérard Bauer, avant-propos Enrich Straram, Félix Valoussière, présentation Michel Brunet, Edition Perrin, Paris 1963, 83 p.
    Le Théâtre des Champs-Elysées, Bourdelle et les peintres, l'opéra, les concerts, les ballets, décor et mise en scène aux théâtres des Champs-Elysées, la Comédie des Champs-Elysées, le Studio des Champs-Elysées


  • VAN MOERE Didier, Karol Szymanowski, Paris, Fayard, 2008.
    Plusieurs références aux rapports entre Szymanowski, Straram et Ganna Walska. Szymanowski après avoir suivi les assauts séducteurs de la propriétaire des Champs-Elysées, finit par exécrer "Cette chienne de p...., que je hais jusqu'au fond de mon âme.." En revanche Szymanowski avait une grande sympathie pour Straram qui dirigea sa
    Troisième Symphonie, le 28 avril 1927, salle Gaveau. Straram avait également souhaité programmer le Stabat Mater de Szymanowski. C'est Albert Wolff, à la tête de l'Orchestre Lamoureux et les Chanteurs de Saint-Gervais dirigés par Paul Le Flem qui en dirigera la première parisienne le 15 mars 1930, salle Gaveau, avec en solistes Elsa Ruhmann, Charlotte Mattei et Jean Hazart. Straram et Szymanowski se retrouveront en juin 1932 à l'occasion du Festival de musique polonaise, organisé par Lechon, attaché culturel à l'Ambassade de Pologne. L'orchestre Straram sera alors dirigé par l'ami de Szymanowski Grzegorz Fitelberg. Voir les détails p. 545 et sq. et la page concerts.


  • WALSKA Ganna,  Always Room at the top,  New York, Richard R. Smith, 1943, rééd. Ganna Walska Lotusland, 2015.
    "Toujours de la place au sommet". Mémoires mouvementées de la chanteuse mécène qui fut élève de Straram et propriétaire du Théâtre des Champs-Elysées à partir de 1922. Elle cite peu Straram, mais lui rend hommage en quelques lignes : "Walther Straram a été l'un des plus grands musiciens et des plus grands hommes aux qualités intellectuelles supérieures qu'il m'a été permis de rencontrer. Il avait une profonde connaissance de la voix et m'a fait apprécier la partie la plus importante d'un opéra...l'orchestre !". Mince hommage...


SITOGRAPHIE


  • http://musimem.com/biographies.html
    Site richement documenté de l'Association Elisabeth Havard de la Montagne (rédacteur en chef Denis Havard de la Montagne) consacré notamment à plusieurs biographies dont celle de Walther Straram, son orchestre, sa discographie. On y trouve également la reproduction de la précieuse et passionnante brochure écrite par Eric Straram, en 1998 : 
    Histoire croisée d'un institution et d'une famille, Le Théâtre des Champs-Elysées et les Straram. Voir supra.


       Entretien de Gilles Demonet à propos de son livre sur les Concerts Straram avec Philippe Venturini dans le cadre de l'émission Sous la couverture, France Musique, 22 septembre 2022.


  • www.andre-caplet.fr
    Site sur l'ami de Straram, André Caplet, qui l'invita à ses côtés de 1912 à 1914 comme chef de chant à l'Opéra de Boston. Straram et Caplet entretinrent une longue amitié jusqu'à la mort prématurée de ce dernier en 1925. Straram dirigea à plusieurs reprises des œuvres de Caplet. Il donna la création des
    Inscriptions champêtres (17/12/1917) et dirigea Épiphanie avec en soliste Maurice Maréchal (08/06/1925), le Conte fantastique avec Lily Laskine, Détresse avec Julia Nessy, (27/02/1921)... Le 6 avril 1921, cette même chanteuse, élève de Straram, créera Le Pain quotidien de Caplet.
    Straram fut assistant de Caplet lors de la création (8/03/1913) de la
    Forêt bleue de Louis Aubert à Boston. Dans une lettre du 23 avril 1918 à Jane Bathori qui le sollicitait pour monter Pelléas et Mélisande aux États-Unis, Caplet propose Straram pour le remplacer tandis qu'en 1921, Straram demandait à Caplet des conseils pour diriger La Mer de Debussy et España de Chabrier. C'est Caplet qui procure à Straram la partition des Quatre Pièces op. 12 de Bartók qu'il dirige le 1er mai 1923. Enfin, Straram dirige le 21 mai à Zurich, Le Miroir de Jésus de Caplet. La veuve du compositeur, Geneviève Caplet, écrira une lettre très émouvante à Jeanne Straram, à l'occasion de la mort de Walther.


       Le compositeur Henri Sauguet et la harpiste Lily Laskine évoquent Walther Straram au micro de Philippe Morin. 


        Très nombreux documents sur les Concerts Straram : Affiches, programmes de concert... pas moins de 110 documents !

       "Chronologie au quotidien.... ou presque" de l'activité du Théâtre. Une mine ! Notamment les années 1913-1944.

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